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Alexandra Pelissier
Du 24 au 29 octobre 2005
Le paysage est architecture.
A partir d’une préoccupation de l’histoire des formes construites, mes constructions donnent lieu à expérimenter le processus du regard.
L’extra-ordinaire de ce qui nous environne devient matière à construire
Un phénomène fascinant est le tourisme. Il s’agit déjà de regard. Dans la volonté de l’estivant à aller voir des contrées qu’il ne connaît pas, l’espace se trouve déréalisé, paysage, sites et monuments virtualisés.
Le tourisme a également engendré sa propre forme d’architecturale (cités balnéaires, parcs à thèmes...), des lieux ont été construits de toutes pièces en vue d’accueillir une population en nombre, architecture-décor de villes nouvelles, infrastructures souvent démesurées, et qui une fois vidées après la saison deviennent des lieux désertifiés, témoins d’une utopie, d’autant plus dérisoires et beaux.
Outre le rapport fiction/ réalité, je rattache cette observation à la science fiction dans son rapport à la production d’espace et dans ce qu’elle a de dérisoire car déjà tout de suite surannée.Il s’agit donc un peu ici de cette utopie avortée à travers des formes, strates, résonances d’une multiplicité architecturale. |
