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Volker Krein
Exposition du 09 au 14 janvier 2006
Paysage Subversif
Ses idées opèrent par réseaux, par flux, d’une vision d’espace indéterminé et contradictoire.
La question n’est pas de savoir comment peindre, mais quoi. Il s’agit d’expérimenter un rapport conflictuel avec la surface, d’exiger un détraquement du temps, d’évacuer les dimensions usuelles, de dilater les perceptions.
Dans ce « hors tous » il prend le risque de la clarté. Ce qui est la cause se situe en dehors du tableau.
Ici la lumière est la source, de sorte qu’elle fait accepter des solides, comme des moues en cours de apparition.
La lumière éclaire sans expliquer et cette altération accélère la friction des antagonismes.
Une distance emblématique sépare toujours l’initial de l’idée et son résultat.
Cette interprétation caustique rend ainsi autonome le crédit qu’on a pour parler de la conscience d’une réalité ou de sa propre faillite.
Les intentions ne sont que des intermédiaires, comme pour donner une chance à l’autre d’apparaître.
À quoi sert la vie si la seule chose qui reste à faire, libre, est de mourir. |
