Armelle Caron
Exposition du 11 au 16 décembre 2006
Venir respirer à la surface de la mémoire.
Les mots, les lettres et les espaces, entre tout cela, je considère le langage comme une matière porteuse de sens, mais aussi comme ayant un dessus, un dessous, un sur les bords.
Les mots peuvent avoir la tête en bas ou se couper en petits morceaux et, surtout, n'ont pas besoin du tralala de la phrase pour exister. Le mot a une épaisseur et une place dans l'espace rien que pour lui, lui et sa forme.
Ici je propose un inventaire analogique de la distance. Des mots, lumineux et choisis, font lentement apparaître un dessin sur le mur.
Une invitation à se laisser porter doucement dans l'oubli.
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